Cette fois on n'aura même pas besoin d'al qaida !

Intéressant reportage sur Fukushima...

De mon point de vue, je suis d'accord avec l'idée que le nucléaire présente un risque. Cela ne signifie pas pour autant qu'il faille le faire disparaître...

Après la réunion d'hier, et après avoir écouté les arguments des uns et des autres, je suis d'avis :

- que chacun puisse rester tel qu'il est (ou du moins qu'il puisse être tel qu'il a choisi d'être ). C'est un droit qui a été aliéné par la société et que je refuse à l'intérieur du groupe ( il est légalement aliénable mais éthiquement inaliénable ). En outre il n'est pas pensable de reprocher à un membre, du fait de son intelligence, ce que reprocherait le commun des mortels à un schquinz, faute de quoi le groupe perd de son essence.

-si cela ne convient pas à certains, c'est qu'ils ne sont pas faits pour ce groupe. J'ai d'ailleurs songé à la possibilité de quitter ce groupe mais puisque finalement c'était mon idée ( oui, oui, je sais... ), que je suis suffisamment tolérant pour accepter les divergences et différences de chacun ( libre à moi de ne pas les approuver ou d'en discuter, c'est un autre problème ), et que le principe de ce groupe n'est pas mauvais, je poursuis la participation à ce groupe avec les personnes intéressées.

- les difficultés psychologiques de tous se comprennent, qu'elles soient momentanées ou prolongées. Cela fait partie du jeu. Mais s'il y a des attitudes projectives ou transférentielles, ce sont les personnes projetantes ou transférantes qui doivent les supporter. Ainsi le manque ou l'excès d'empathie des uns ne peut pas être reproché aux autres. Ou encore l'angoisse de l'un est et demeure l'angoisse de l'un. Si un autre en est affecté, la cause de l'angoisse est à rechercher dans cet autre. Les angoisses de chacun peuvent être exprimées mais ne doivent être une entrave au groupe ( à sa vie qui va de sa naissance, à sa croissance et à son devenir ).

- je n'ai nul besoin de réseau. Mon objectif n'est pas d'apprendre, de tirer profit, de comprendre, d'obtenir quoi que ce soit. Je suis libre donc je m'appartiens ( en fait non j'appartiens à Dieu mais bref, je n'appartiens pas à un réseau, et je n'ai pas à obéir à un quelconque réseau ). Je choisis ce que je veux faire ou dire. Dieu est mon seul maître et par conséquent je n'ai pas à me forcer pour plaire à n'importe qui d'autre, ou pour plaire à un groupe. Ce groupe rassemble des gens pour une seule raison ( être schquinz ) et ne peut pas imposer, pour moi, de comportement, de rituel, de façon de penser ou de parler ou de faire. Mon objectif est purement récréatif. Évidemment ce loisir peut et conduit à des bénéfices secondaires ( et sans doute des inconvénients ). Ainsi, comme pour un médicament la participation à ce groupe comporte des avantages et inconvénients qu'il faut peser. Si des personnes jugent les inconvénients supérieurs aux avantages, qu'ils ne participent pas mais il est illusoire de demander à n'avoir que les avantages et pas les inconvénients.

- il n'y a pas de contrat. Ce groupe propose juste de faire des rencontres, ce que je souhaite. Je n'aime pas les moules ni les pâtissiers qui mettent la pâte dans le moule. Et, je n'aime pas l'inertie et la monotonie. Je serais ravi que la prochaine réunion se fasse avec Hélène et son amie. Si un jour le groupe devient si important que certains membres m'agacent je ferai des réunions avec les autres, ou sinon je quitterai le groupe car il n'est pas requis de préavis !

Il faut commencer à réfléchir sérieusement à chaque fois que vous êtes du coté de la majorité

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-lecture--climat-15-verites-qui-derangent--istvan-marko-et-al-.aspx?article=4468476488G10020&redirect=false&contributor=Vincent+B%C3%A9nard

Entretien avec Vincent Vauclin par agir-pour-lavenir

Il est dangereux de dire au peuple que les lois ne sont pas justes, car il n'y obéit qu'à cause qu'il les croit justes Blaise Pascal 

voir aussi :

http://gillemin.blogspot.fr/

- le boulot : ce qui me pose problème n'est pas le boulot mais la société ( que je retrouve dans l'exercice de mon travail ), et probablement aussi la nature humaine. En étant *****, peut-être que le contact social me manquait mais ma vision du contact social était idéalisée. Je recherchais un contact social façon "les schtroumphs". J'ai alors choisi une profession avec davantage de contacts sociaux mais j'ai donc inévitablement été déçu. Finalement le boulot sert à (faire) vivre. On ne s'épanouit pas dans son travail. On s'épanouit dans un système social correct, dans lequel on joue un rôle utile. En pratique, ce n'est pas le cas et il est utopique d'y croire. Ainsi même si l'environnement de mon boulot est pénible, je n'y chercherai pas l'épanouissement, que j'irai chercher ailleurs. Je ne ferai que mon boulot sans me fouler, puisque la société ne m'encourage pas dans mon travail, et que ma priorité est un certain épanouissement qu'éloigne mon boulot, puisqu'il est un exemple de l'aberration de notre système. Et je pense que tout le monde doit faire de même. En pratique la petite association que j'ai intégrée est agréable et m'épanouit bien finalement ( on rit, on peut discuter, être franc, être compris, se comprendre, etc. )

- le lieu : lorsque j'ai déménagé, j'ai pris en considération les potentiels liens sociaux. J'ai pensé que diverses personnes pourraient venir ici car le lieu était agréable avec des avantages divers ( environnementaux, financiers,...), y compris certains membres de ma famille. Malheureusement ces personnes ont fait d'autres choix mais ça, je n'y peux rien. En outre j'avais calculé les distances avec mes contacts sociaux que je trouvais raisonnable. De plus, j'avais et j'ai une bonne amie ici et je savais donc que je ne serais pas seul ici. Pourquoi ? Parce qu'encore, ce n'est pas le lieu qui va me procurer un épanouissement mais le système social. J'ai choisi le lieu en imaginant le système social que je pourrais créer, mais ce n'est pas le lieu qui crée le système social. N'importe quel lieu, sans système social est pourri. Il y a des années, je disais à quoi bon aller sur une autre planète si on y est seul ? On s'ennuierait ! Conclusion si je pars à nouveau, je laisserai derrière moi ce petit système social que j'ai très lentement créé et je n'arrive pas à imaginer quel système social je pourrai créer en Asie ( peut-être que c'est dû à un défaut de mon imagination ).

Finalement, je n'ai rien contre l'idée de partir, mais je partirai à condition de pouvoir intégrer un système social satisfaisant. Mais je ne partirai pas en espérant seulement fuir sans savoir ce que je fuis, au risque de me retrouver dans un système social encore plus pauvre que ce que j'avais. L'environnement peut-être malsain mais il est supportable lorsqu'on est intégré à un micro-système social solide ( amis, connaissances, famille ).

Une autre façon de parler :
Nous vivons dans un macro-système social imbécile, que nous ne pouvons pas changer car nous n'en avons pas le pouvoir. Etre seul face à ce macro-système est pénible. La solution est donc de créer ( au moins ) un micro-système social, que nous choisissons et façonnons. Cela est possible car il est plus petit et constitué de personnes qui partagent une vision commune.
Quitter un macro-système est inefficace voire dangereux car on ne fait que se déplacer vers un autre macro-système dans lequel nous sommes étranger. Nous ne pouvons en sortir que par la création d'un micro-système, mais cela peut s'avérer plus difficile dans un lieu dans lequel nous sommes étrangers ethniquement, culturellement, traditionnellement, théologiquement, économiquement.