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Les Schquinz
1 août 2013

Les systèmes sociaux

- le boulot : ce qui me pose problème n'est pas le boulot mais la société ( que je retrouve dans l'exercice de mon travail ), et probablement aussi la nature humaine. En étant *****, peut-être que le contact social me manquait mais ma vision du contact social était idéalisée. Je recherchais un contact social façon "les schtroumphs". J'ai alors choisi une profession avec davantage de contacts sociaux mais j'ai donc inévitablement été déçu. Finalement le boulot sert à (faire) vivre. On ne s'épanouit pas dans son travail. On s'épanouit dans un système social correct, dans lequel on joue un rôle utile. En pratique, ce n'est pas le cas et il est utopique d'y croire. Ainsi même si l'environnement de mon boulot est pénible, je n'y chercherai pas l'épanouissement, que j'irai chercher ailleurs. Je ne ferai que mon boulot sans me fouler, puisque la société ne m'encourage pas dans mon travail, et que ma priorité est un certain épanouissement qu'éloigne mon boulot, puisqu'il est un exemple de l'aberration de notre système. Et je pense que tout le monde doit faire de même. En pratique la petite association que j'ai intégrée est agréable et m'épanouit bien finalement ( on rit, on peut discuter, être franc, être compris, se comprendre, etc. )

- le lieu : lorsque j'ai déménagé, j'ai pris en considération les potentiels liens sociaux. J'ai pensé que diverses personnes pourraient venir ici car le lieu était agréable avec des avantages divers ( environnementaux, financiers,...), y compris certains membres de ma famille. Malheureusement ces personnes ont fait d'autres choix mais ça, je n'y peux rien. En outre j'avais calculé les distances avec mes contacts sociaux que je trouvais raisonnable. De plus, j'avais et j'ai une bonne amie ici et je savais donc que je ne serais pas seul ici. Pourquoi ? Parce qu'encore, ce n'est pas le lieu qui va me procurer un épanouissement mais le système social. J'ai choisi le lieu en imaginant le système social que je pourrais créer, mais ce n'est pas le lieu qui crée le système social. N'importe quel lieu, sans système social est pourri. Il y a des années, je disais à quoi bon aller sur une autre planète si on y est seul ? On s'ennuierait ! Conclusion si je pars à nouveau, je laisserai derrière moi ce petit système social que j'ai très lentement créé et je n'arrive pas à imaginer quel système social je pourrai créer en Asie ( peut-être que c'est dû à un défaut de mon imagination ).

Finalement, je n'ai rien contre l'idée de partir, mais je partirai à condition de pouvoir intégrer un système social satisfaisant. Mais je ne partirai pas en espérant seulement fuir sans savoir ce que je fuis, au risque de me retrouver dans un système social encore plus pauvre que ce que j'avais. L'environnement peut-être malsain mais il est supportable lorsqu'on est intégré à un micro-système social solide ( amis, connaissances, famille ).
Une autre façon de parler :
Nous vivons dans un macro-système social imbécile, que nous ne pouvons pas changer car nous n'en avons pas le pouvoir. Etre seul face à ce macro-système est pénible. La solution est donc de créer ( au moins ) un micro-système social, que nous choisissons et façonnons. Cela est possible car il est plus petit et constitué de personnes qui partagent une vision commune.
Quitter un macro-système est inefficace voire dangereux car on ne fait que se déplacer vers un autre macro-système dans lequel nous sommes étranger. Nous ne pouvons en sortir que par la création d'un micro-système, mais cela peut s'avérer plus difficile dans un lieu dans lequel nous sommes étrangers ethniquement, culturellement, traditionnellement, théologiquement, économiquement.

 

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